Si il y a bien une chose à laquelle je ne m'attendais pas, c'est à avoir des crises d'angoisses telles, que ça allait gâcher mon bonheur d'être enceinte.

Pourtant c'était une grossesse désirée, et la joie fut très présente au début. Puis tout c'est obscurci....

Pardon, cet article n'a rien à voir directement avec le végétalisme, mais il fallait que j'en parle.

Tout d'abord j'ai annoncé la nouvelle au futur papa, et, à ma grande peine, je fut incapable de partager son bonheur et ses larmes de joies.

Plus aucun rayon de soleil ne transperçait mon coeur...

Je me suis dis que c'était parcque je m'étais déjà beaucoup réjouie en lisant le test de grossesse, et que ça reviendrais demain.

Hors le lendemain ce fut pire !

Je ne trouvais plus le sommeil, et mon esprit était focalisé sur tous les points négatifs de cette nouvelle.

Des peurs insensées et profondes.

La peur que ce bébé détruise mon couple, que nous n'ayons plus de temps pour se retrouver, la peur de ne pas avoir assez d'argent pour l'élever, la peur de grossir et d'abimer mon corps pendant la grossesse, la peur de ne pas savoir gérer bébé....

Puis le soir venant, une seule obsession : l'accouchement.

Et la des crises d'angoisses à en réveiller mon ami. Mon coeur qui s'emballe, mon sang qui circule à 100 à l'heure dans mes veines.

UN BEBE VA SORTIR DE MON VAGIN !

Je refusais cette idée.

J'étais paralysée de peur par l'idée même de ressentir une contraction.

Cela a duré plusieurs nuits... et cela à même commencé à affecter mes journées... La tristesse prenait le dessus. Et je vivais la peur au ventre.

Puis un soir j'ai dis à mon conjoint que si j'étais si malheureuse c'est que je n'étais surement pas prête.

On a longuement discuté et on a émis l'idée de l'avortement.

Nous ferions un autre bébé lorsque je serais prête.

Sauf que voila, je me suis renseignée et finalement la peur de l'avortement l'a emporté sur la peur de l'accouchement...

Le lendemain je tombais sur un article qui traitait le sujet de la peur de l'accouchement.

Une peur apparemment bien spécifique qui porte même un nom "La tokophobie".

On ne parle pas d'une simple appréhension, mais d'une vraie phobie, puissante et incontrolable. Certaines femmes se refusent d'avoir un enfant par peur des accouchements. Certaines avortent, et quand j'y pense c'est ce que j'ai faillit faire...

Une fois le problème identifié j'ai pu raisonner mes crises d'angoisses, et même si j'ai encore très peur, cela prend de plus petites proportions. J'ai décidé d'aller voir une psy pour lui en parler (une vrai psy compétente, pas une barbante comme on peux en trouver qui ne pense qu'à vous fourguer des médocs).

Pour m'aider à affronter cette peur je vais demander un max d'aide autour de moi.

Quoi qu'il en soit, si une peur profonde vous assailles, quelle qu'elle soit, ne restez pas comme ça. Ne la laissez pas vous convaincre que vous serez une mauvaise mère, ou que vous ne pouvez pas accoucher.

Commencez par en parler a quelqu'un, que ce soit le futur papa, la future maman, une amie, une soeur.... Puis allez voir un pro si besoin. Quelqu'un à l'ecoute et pas dans le jugement.

Difficile de dissocier le vrai du faux lorsqu'on est en souffrance comme cela.

La grossesse est un vrai défi personnel ! Sur bien des points....

Même si je sais que la plupart des mères autour de moi ne sont pas passées par ce que je vis, et que je me sens un peu étrange, il était important pour moi de partager cela au cas ou une autre femme étrange tombe dessus ;)

Les prochains articles concernerons plus directement le végétalisme :)

Je vous souhaites à toutes et à tous (ben oui les papas aussi vivent cette grossesse !) un esprit apaisé dans un corps serein...

A très bientôt.

Nina.

La peur au ventre

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